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Saxifraga sponhemica

Detaillierte Bibliographie: Grénier (1865)

Charles Grénier (1865): Flore de la chaîne jurassique. — Paris / Besançon: F. Savy / Dodivers et Ce.

p. 299: «S. cœspitosa [sic!] L. [...]
α Feuilles toutes ou presque toutes obtuses et mutiques. S. decipiens Ehrh. beitr. 5, p. 47. La forme à feuilles rapprochées en rosette, et qui manque dans le Jura, est: S. groenlandica Lin. L.
β aristata. Feuilles presque toutes aiguës et aristées. S. sponhemica Gmel. bad. 2, p. 224, et 4, p. 294, 9; G. G. 1, p. 653; S. condensata Gmel. l. c. 2, 226, t. 3.
R. La var. β se trouve à peu près seule à Salins, sous le fort Benin; à Baume-les-Messieurs, au fond de la vallée de Saint-Aldegrin, et près des Echelles de Crançot.
OBS. C’est la destinée des espèces à stations disjointes de recevoir un nom dans presque chacune de leurs stations. Le Saxifraga cœspitosa L.
n’a point échappé à cette fâcheuse nécessité ; et d’après les nombreux exemplaires que j’ai reçus de Suède, et ceux qui figurent dans l’herbier normal de Fries, je ne puis douter maintenant de l’identité des S. cœspitosa L. et S. sponhemica Gmel. Ainsi que Koch le fait judicieusement observer, le S. sponhemica ne diffère du S. cœspitosa que par des feuilles acuminées-mucronées, tandis qu’elles sont obtuses et mutiques dans le cœspitosa. Or, sur des exemplaires de S. sponhemica provenant de Baume-les-Messieurs, je constate que la plupart des lanières des feuilles sont obtuses et mutiques. La présence simultanée de ces deux états des feuilles sur les mêmes pieds, démontre le peu de valeur de ce caractère, qui dèslors ne peut plus suffire pour constituer une espèce, et conduit forcément à la réunion des deux espèces en une seule, ainsi que je viens de le pratiquer.
»
Kursivierung wie im Original.

Vollständige Bibliographie zu S. sponhemica: chronologischalphabetisch nach Autor
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